IPSA AFRIQUE

La Sécurisation des élections 2023 au Gabon

Par Mbina Jude Chaleureux, Point Focal IPSA au Gabon.

Le Gabon organise dans cette année 2023, des élections présidentielle, législative et municipale. Ainsi, le mois d’Août de l’année en cours est un mois qui s’annonce stratégique pour le maintien de la paix et de la sécurité du pays. Comme dans toute élection, les autorités prennent des mesures pour veiller à ce que les électeurs et candidats, le personnel des bureaux de vote, les observateurs et d’autres acteurs impliqués dans le scrutin vivent le processus à l’abri de la peur et/ou du danger. Egalement, ces autorités s’assurent que le matériel électoral[1] soit toujours en sécurité.

Les potentielles violences dans les périodes électorales proviennent essentiellement des questions d’ordres politiques, économiques et sociales. Afin de limiter efficacement ces violences, certains plans de gestion de crise et prévention des risques comprennent souvent l’identification de signaux d’alerte précoce, la mobilisation des efforts citoyens de surveillance et de limitation de la violence, l’envoi de forces de sécurité dûment formées, la coordination entre les organismes gouvernementaux et l’éducation du public, entre autres choses. Dans chaque élection, il y a des dispositions mises en place pour le transfert sécurisé et le stockage du matériel électoral, en l’occurrence les bulletins de vote et urnes. Des protections adaptées concernant les technologies utilisées dans ledit processus électoral doivent également être adoptées pour empêcher le piratage ou la manipulation.

Le présent article répondra à la thématique : Quelle est l’organisation pour une sécurisation des élections à venir ? Son but sera de présenter la sécurisation sur tous ses contours et d’évoquer des pistes d’amélioration.

Pour tenter d’y répondre, nous définirons la violence électorale d’une part, et présenterons les différents individus, lieux et systèmes à sécuriser durant ces élections d’autre part.

 

      I. LA VIOLENCE ÉLECTORALE

 

La violence électorale est la forme de violence visant à influencer le comportement électoral des électeurs, des candidats, des fonctionnaires, ou d’autres acteurs et / ou d’influer sur le résultat du scrutin. Elle implique toute utilisation de la force avec l’intention de causer un préjudice, ou la menace d’utiliser la force pour nuire à des personnes ou des biens impliqués dans le processus électoral.  Typiquement, la violence électorale se passe entre, ou au sein même des camps de concurrents électoraux, dans des efforts dépravés pour accéder au pouvoir électif. Les forces opposées à la gouvernance démocratique peuvent attaquer des cibles électorales pour assouvir leur quête de pouvoir en dehors de la compétition électorale. D’autres violences, sur la base d’animosités personnelles ou de griefs entre groupes de populations, peuvent avoir lieu dans une période électorale bien qu’elles ne soient pas directement liées aux élections. La planification de la sécurité des élections doit prendre en compte les tenants et aboutissants pour tous ces types de violence et la façon de prévenir, d’atténuer ou d’y mettre fin, tout en respectant les droits fondamentaux.

 

   II. LA SÉCURISATION JURIDIQUE

La sécurisation des élections est d’abord juridique. Le 14 Août, les députés ont validés l’amendement du code électoral gabonais qui a créé la discorde au sein des acteurs de l’opposition (Groupe Alternance 23). La modification a attrait au changement du nombre de représentants dans les bureaux de vote (auparavant chaque candidat avait un représentant dans chaque bureau de vote, et maintenant, le nouveau code électoral, ne valide que la présence de 2 représentants de l’opposition et 1 de la majorité).

Aussi, l’enveloppe accolée disparaît. Cette enveloppe double permettait à l’électeur d’y mettre le bulletin de vote d’un côté et de l’autre côté, tous les autres bulletins. Cette modification du code électoral a entrainé un soulèvement des candidats de l’opposition.

 

     III. LA SÉCURISATION DES PERSONNALITÉS POLITIQUE EN PÉRIODE ÉLECTORALE

 

En tournée provinciale le dimanche 23 juillet 2023, dans le Haut Ogooué , le candidat à la présidentielle Alexandre Barro Chambrier a vu sa causerie politique saccagée par des individus non identifiés. En effet, à chaque élection présidentielle, les candidats sont souvent victimes des violences électorales (avant-pendant-après). Nous pouvons nous souvenir de la situation post-électorale où le quartier général de l’opposant Jean Ping a été attaqué. S’en est suivi plus de 200 arrestations. En Afrique, et au Gabon sous différentes formes, les candidats peuvent être victimes de violences , de menaces officielles ou voilées. La sécurisation des personnalités politiques implique une mise à disposition des forces de l’ordre pour tout événement, campagnes, causeries politiques, de tous les candidats ; sans oublier la sécurisation de leurs familles respectives et proches.

 

 

    IV.  LA SÉCURISATION CONTRE LES MENACES, VIOLENCES SUR LES TRAVAILLEURS ELECTORAUX

 

Pendant les périodes électorales, les responsables électoraux de tout le pays sont confrontés à une vague de nouvelles menaces. Le danger exigeant l’attention la plus immédiate est l’augmentation rapide du harcèlement, de l’intimidation et des menaces de violences physiques à l’encontre des travailleurs électoraux. Ces dernières deviennent une nouvelle forme de menace dans la démocratie. Parmi les nombreuses raisons, il y a le fait que dans un système déjà surchargé par un manque de ressources, la perte d’un pourcentage important de travailleurs expérimentés augmentera le risque d’erreurs ; sapant davantage la crédibilité d’un système qui a connu une baisse spectaculaire de la confiance du public ces dernières années. Malgré les défis auxquels ils sont confrontés, la plupart des fonctionnaires électoraux trouvent un réel plaisir dans leur travail. Il est essentiel de faire plus pour eux afin qu’ils se sentent en sécurité, et que les meilleurs d’entre eux restent pour que les élections continuent de fonctionner.

Pour assurer la sécurité des travailleurs électoraux, il est nécessaire d’empêcher l’accès aux informations personnelles identifiables de ces derniers ; y compris les adresses personnelles et les numéros de téléphones personnels qui pourraient être utilisés par des acteurs malveillants et ainsi faciliter les menaces, le harcèlement et l’intimidation contre les travailleurs et leurs familles.  En réponse à ces menaces, le ministère de l’Intérieur et les bureaux électoraux cherchent à conclure des accords avec des fournisseurs externes, qui aident à nettoyer les informations d’identification personnelle sur Internet, effectuent des vérifications mensuelles pour s’assurer que les informations ne reviennent pas, et offrent des conseils et formations personnalisés sur la manière de protéger les informations personnelles à l’avenir.

 

 

    V.  LA SÉCURITÉ DES BIENS ET DU MATÉRIEL ÉLECTORAL

 

Les experts en sécurité recommandent depuis longtemps les systèmes d’alarme de contrainte, ou « boutons de panique[2] », pour les installations gouvernementales confrontées à des menaces publiques similaires, notamment les écoles, les bureaux de poste et les salles d’audience. La mise en œuvre de ces systèmes dans les bureaux électoraux et les bureaux de vote permettrait aux travailleurs d’alerter rapidement et discrètement le personnel d’urgence, en cas d’atteinte à la sécurité ou d’autres types d’urgences.  Les travailleurs peuvent également faire face à des menaces dans le transit entre les bureaux électoraux et de vote, en particulier lorsqu’ils transportent des bulletins de vote et autres matériels électoraux sensibles ; dans ces cas, leur emplacement peut être inconnu. Les sociétés de sécurité proposent désormais des boutons de panique compatibles GPS pour ces situations, qui permettent à un individu d’envoyer une alerte contenant son emplacement exact par une simple pression sur un bouton. Il est important durant cet exercice électoral de tenir la population loin des urnes et du matériel électoral.

 

 

    VI. LA SÉCURITÉ LIÉE AUX DEPENSES POLITIQUES

 

Une réglementation des activités et dépenses en période préélectorale est indispensable. Pendant la période préélectorale, nous pouvons observer des inégalités en matière de représentation des différents acteurs politiques, celles-ci dues à l’absence de financement. Les partis politiques et les tiers doivent respecter les plafonds des dépenses préélectorales. Ces derniers, les candidats, et les tiers doivent produire des rapports sur les dons reçus, les fonds dépensés et d’autres aspects de leur administration (ces rapports sont aussi appelés « rapports financiers des entités politiques »). Ces rapports doivent être analysés par des personnes neutres. L’Institut habilité à examiner lesdits rapports le fait pour s’assurer qu’ils ne contiennent pas d’erreurs et qu’ils sont conformes aux textes des dépenses en matière d’élection et de dépenses publiques et, enfin de manière transparente, le public devrait savoir les dépenses engagées en matière de dépenses politiques.

 

 

VII. LA CYBERSECURITE ET LES FAKES NEWS AU SERVICE DES ELECTIONS

 

La diffusion de fausses informations, ou « fake news », relève, en partie, d’ingérences numériques étrangères et de cybercriminels qui cherchent à manipuler les opinions, à encourager la violence, inciter à la haine ou encore à déstabiliser la vie démocratique. En parallèle, le recours aux cyberattaques est également constaté pour des fins similaires : sabotage des systèmes numériques, déni de service, espionnage, etc.  De ce fait, les défis à relever pour les élections présidentielles de 2023 sont clairs : comment garantir leur bon déroulement ? Comment se prémunir des fuites de données personnelles et de la propagation de « fake news » afin de garantir une élection « apaisée » tel que souhaité par le Chef de l’État.

 

Le développement de l’Intelligence artificielle et le déploiement des deepfakes devient une menace pour notre démocratie. Cette dernière pratique, permet aux cybercriminels de modifier des fichiers audio ou vidéo grâce à l’intelligence artificielle pour transformer par exemple un discours. Il est donc possible d’utiliser l’image d’une personne publique pour passer des messages qui auront un impact sur la sécurité nationale et la stabilité du pays. Ces attaques sont susceptibles de se multiplier car des outils gratuits et faciles d’utilisation sont désormais disponibles en ligne. En outre, il devient de plus en plus difficile de juger de la véracité ou non d’un fichier du fait des innovations technologiques.

D’autre part, la viralité des réseaux sociaux et les nouvelles activités « d’influenceurs » favorisent l’accélération et l’agrandissement de cette menace. Il est donc primordial de considérer les effets potentiels de ce phénomène sur l’opinion publique ; la polarisation politique et finalement le processus démocratique durant les élections présidentielles 2023 au Gabon.  Une régulation du système d’informations numériques en cette période électorale 2023 est nécessaire pour freiner deux grands types d’attaques qui sont :

 

  • A) Le sabotage numérique : Qui s’apparente à une « panne informatique » consiste à rendre inopérant tout ou une partie d’un système informatique. Pour y parvenir, les moyens d’attaques sont d’autant plus nombreux que les organisations ne sont pas toujours préparées à faire face à des actes de malveillance. Les conséquences peuvent être catastrophiques à l’échelle nationale : impact sur l’image d’un candidat et donc remise en question de la crédibilité de l’élection, impact financier non négligeable si le dispositif ciblé devrait être reconstruit, etc ;

 

  • B) L’espionnage : D’après le “Baromètre de la cyber sécurité en Afrique” publié par le CESIA – Club d’Experts de la sécurité de l’information en Afrique-, en 2022, une entreprise/organisme d’un Etat sur deux (2) a été la cible d’une cyberattaque. Au nombre de ces attaques de plus en plus sophistiquées, l’espionnage est privilégié pour les organismes étatiques.

 

Afin de garantir la fiabilité du processus électoral gabonais, la cybersécurité doit être une préoccupation pour tous les acteurs impliqués dans l’élection présidentielle. Tout d’abord, la sensibilisation aux dangers en ligne est primordiale. Toujours pour assurer les connaissances et bonnes pratiques en matière de sécurité durant une élection présidentielle, des formations doivent être mises en place pour toutes les parties prenantes. Aussi, pour une protection optimale, l’authentification à double facteur doit être activée pour protéger les comptes des candidats et des membres de son équipe sur les réseaux sociaux.  Par conséquent, un budget consacré au numérique est fortement conseillé pour les équipes électorales. Des experts informatiques seront en effet à même de déterminer les meilleures mesures à déployer (chiffrement, authentification forte) et outils de communications sécurisées (courriel, messagerie instantanée), pour assurer au mieux la protection des données. Des stratégies de prévention et de réponse aux cyberattaques sont par ailleurs nécessaires pour réagir rapidement et efficacement en cas d’intrusion.  Le conflit que nous vivons actuellement entre l’Ukraine et la Russie nous a démontré que la déstabilisation d’un pays ne se fait pas que par les armes mais également sur l’espace numérique. Il s’agit d’infiltrer un système informatique avec pour objectif de maintenir discrètement son accès le plus longtemps possible afin de capter l’information stratégique en temps voulu. En période électorale au Gabon, les conséquences seront une fois de plus catastrophiques en cas d’espionnage d’un candidat ou du pouvoir en place. Dans la très grande majorité des cas, le point de départ d’une cyberattaque serait un lien à cliquer reçu par courriel ou en message (SMS, Whatsapp, etc.), on parle de « phishing » ou « hameçonnage ». Il suffit alors de cliquer pour permettre au cybercriminel de déployer son dispositif.  Un programme de sensibilisation efficace pour toutes les parties prenantes à la prochaine élection présidentielle au Gabon serait un bon point de départ.

 

 

    VIII.  LA COMMUNICATION EN PÉRIODE ÉLECTORALE

 

Des mesures d’urgence, notamment la communication des résultats par téléphone sont en place en cas de problèmes avec les systèmes informatiques ou le service Internet dans une circonscription. Un groupe d’organes de presse à but non lucratif (le Consortium des médias) dispose d’un système parallèle qui permet de recevoir et de publier les résultats de l’élection. Le Consortium des médias reçoit des données sur les résultats de l’élection, lesquels sont partagés avec les organes de presse participants. Ces renseignements servent ensuite à actualiser l’information présentée à la télévision et publiée sur le Web, les résultats devant être publiés uniquement par l’organe accrédité. La mise en place d’amendes lourdes et de suspensions de médias pourrait être le moyen d’endiguer ce phénomène. Mais pour que cette alternative fonctionne, il est nécessaire que la population retrouve la confiance aux médias traditionnels. Fort de ce constat, de nombreuses institutions tels que le Global Shapers, Hub de Libreville organisent des séances de Webinaires visant à former des journalistes, blogueurs sur la limitation des fakes news en période électorale ; surtout les mécanismes pour rétablir la confiance du peuple en ses médias conventionnels.

 

 

IX – LA SÉCURISATION D’UN POINT DE VUE SPIRITUEL.

 

La question de la paix est aussi abordée dans les institutions religieuses. L’année 2023 a été marquée dès le mois de Janvier par des interpellations du clergé catholique au Gabon aux autorités nationales.  Ainsi, le 23 février 2023 à l’occasion de sa déclaration de politique générale, Alain Claude Bilie By Nze proposait l’instauration d’une « journée de prière pour la Nation ». [3]Par l’utilisation des discours et des programmes de prières, les églises catholiques, éveillées, présentes sur les territoires gabonais s’impliquent à la préservation de la paix au Gabon.

 

Partant d’un constat, l’orientation de l’organisation politique dépend des fondements métaphysiques. Le Premier Ministre gabonais tient compte de ce que, les religieux ont le droit de critiquer la conduite des affaires publiques, mais aussi de la liaison entre le gabonais et la foi. La conception et l’organisation des élections prennent leurs assises dans le monde métaphysique pour devenir une action pratique ; ainsi, nous ne pourrons pas aborder la sécurisation des élections et ignorer l’aspect métaphysique. L’église, Lumière du monde selon les écrits bibliques, s’implique aussi dans la sécurisation future. Le champ d’implication des églises reste spirituel. Des soirées de prières, chaines de prières et journées sont organisées à travers le pays pour les futures élections d’Août 2023[4]. Citant le président de la Conférence épiscopale du Gabon, Mgr Jean Vincent Ondo Eyene. « À quoi sert vraiment de gagner une élection si les droits fondamentaux de la personne et le salut des âmes sont compromis, vendus aux hypothéqués ? À quoi sert de vouloir même gagner les élections si ce n’est pas pour servir les Gabonais et permettre au Gabon de se développer ? », l’épiscopat appelle les politiques gabonaises à une sagesse pour une élection apaisée.

 

 

CONCLUSION

 

En conclusion, la sécurisation électorale est multidimensionnelle. Elle commence avec un aspect juridique, en passant par la sécurisation humaine et matérielle pour aboutir à un engagement pour une sécurisation spirituelle. La conscience de l’alchimie entre toutes ces composantes est une réelle clé pour le maintien et la stabilité de la paix au Gabon. L’amélioration des conceptions sécuritaires militaires combinées avec les nouveaux axes sécuritaires permettraient aux gabonais de se trouver en sécurité avant, pendant et après les élections présidentielles. Les élections en Afrique sont souvent le théâtre de la manifestation de violence. Pour répondre à la problématique : Quelle est l’organisation pour une sécurisation des élections avenirs, nous pourrons dire que l’identification de toutes les composantes (juridique, humaine, matérielle, financière, communicationnelle, spirituelle) de cette élection est la première étape. Ensuite, une analyse des failles de chaque composante de manière individuelle est à réaliser. Enfin, une application des solutions est la dernière.

 

 

 

LIENS :

 

[1] B. L. DOUKAGA « Journée de prière pour la Nation » : foi, politique et aliénation ! » , Gabon Intelligent , Avril 2023. Lien : https://gabonintelligent.com/journee-de-priere-pour-la-nation-foi-politique-et-alienation.html .

 

[2] «Des journées œcuméniques de pénitence et de prière pour un bon déroulement des élections générales » , La croix Africa, Gabon. Juillet 2023 Lien :  https://africa.la-croix.com/gabon-des-journees-oecumeniques-de-penitence-et-de-priere-pour-un-bon-deroulement-des-elections-generales/

 

[3] Sydney IVEMBI, Perturbation du meeting de Barro Chambrier à Franceville : le RPM indigné par les agissements rétrogrades d’un « pourvoir à bout de souffre », Gabon Actu, Juillet 2023. Lien : https://gabonactu.com/94224-2/

 

[4] Gabon : 200 arrestations, le QG de Jean Ping attaqué, Euronews, Septembre 2016. Lien : https://fr.euronews.com/2016/09/01/gabon-200-arrestations-le-qg-de-jean-ping-attaque

[1]   Isoloir de vote, urne de bulletin de vote, urne d’élection avec serrure, urne électorale avec compteur,

[2] Le bouton d’urgence PB-200R a été conçu pour déclencher instantanément un signal d’alerte dans le cas d’une agression. Il s’utilise avec la centrale ST III ou ST V et est équipé de la technologie anti-piratage appelée “broadcasting” qui lui permet de résister à tout type d’attaque.  Ce bouton permettra d’appeler des renforts en cas d’une agression.

[3] B. L. DOUKAGA « Journée de prière pour la Nation » : foi, politique et aliénation ! » , Gabon Intelligent , Avril 2023. Lien : https://gabonintelligent.com/journee-de-priere-pour-la-nation-foi-politique-et-alienation.html .

[4] «  Des journées œcuméniques de pénitence et de prière pour un bon déroulement des élections générales » , La croix Africa, Gabon. Juillet 2023 Lien :  https://africa.la-croix.com/gabon-des-journees-oecumeniques-de-penitence-et-de-priere-pour-un-bon-deroulement-des-elections-generales/

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