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L’accord de Doha ouvre-t-il des perspectives de paix pour le Tchad?

Par Mathieu Gotteland, docteur en histoire, Analyste et Rédacteur chez IPSA.

Moment d’espoir pour le Tchad : ce 8 août 2022, après cinq mois de difficiles négociations, a été signé à Doha un accord entre le Conseil militaire de transition (CMT) et une majorité des groupes rebelles[1]. Sur 52 groupes présents au Qatar, 34 sont signataires[2]. L’accord prévoit un cessez-le-feu général, le désarmement, la démobilisation et la réintégration (DDR) des rebelles, une loi d’amnistie et la libération des prisonniers. Un dialogue national, inclusif et souverain (DNIS) est prévu pour le 20 août  les débats se sont finalement ouverts le 24 août dernier[3].

Que doit-on espérer de l’accord de Doha pour l’avenir du Tchad ? Permet-il d’envisager une paix stable et durable, la démocratisation et le développement du pays ? Qu’attendre pour l’environnement stratégique immédiat et les opérations de contre-terrorisme en Afrique occidentale et centrale ?

Après un exposé des défis auxquels fait face le Tchad depuis l’indépendance, nous tenterons d’évaluer ce que les progrès de la transition depuis un peu plus d’un an laissent présager pour la sécurité et la paix dans le pays et la région.

 

      I- Des défis titanesques

  1. Les crises internes, politiques, économiques, climatiques et sociales

La République du Tchad, indépendante depuis 1960, mais pilier de la Françafrique[4], connaît dès l’élection de son premier président de la république François Tombalbaye en 1962 une forte dérive autoritaire. Dictature, régime à parti unique et abus de l’État naissant provoquent des tensions ethnico-religieuses qui dégénèrent en guerre civile des 1965. En conséquence des heurs et malheurs de la guerre contre les rebelles et leurs alliés régionaux, différents coups d’État mettent au pouvoir le général Félix Malloum (1975), Goukouni Oueddei (1979), sous l’impulsion duquel est proclamée une éphémère union avec la Libye (1981), puis Hissène Habré (1982). Ce dernier rompt avec la Libye et la vainc avec le soutien occidental (1987), mais impose une nouvelle dictature qui lui vaut une condamnation à Dakar en 2017 pour crimes contre l’humanité[5].

Idriss Déby Itno, qui lui succède (1990), semble d’abord ouvert à une démocratisation du pays. Néanmoins, en 2004, il réforme la constitution afin de supprimer la limitation du nombre de mandats présidentiels. Il est décédé le 20 avril 2021, neuf jours après sa sixième réélection[6].

Malgré ses investissements dans les gisements pétroliers du sud (depuis 2000), il lègue un État faible, rongé par la corruption[7], une société civile opprimée[8], des conflits persistants entre ethnies ainsi qu’entre fermiers et éleveurs[9], une économie très dépendante des hydrocarbures[10].

Un accès très limité aux soins[11], aux services publics, à l’électricité[12], à l’eau potable[13], à l’éducation[14], ainsi qu’une crise alimentaire grave[15] sont parmi les questions les plus urgentes à résoudre[16]. L’indice de développement humain (IDH) y est régulièrement l’un des plus bas du monde[17].

Enfin, malgré une résilience étonnante des populations concernées, qui sont en très grande partie dépendante de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, le changement climatique touche durement la région du lac Tchad, qui a perdu près de 90% de son volume depuis 1960[18]. Une étude de faisabilité a été entreprise de 2004 à 2012 afin de l’alimenter par la rivière Ubangi, freinant ainsi la désertification et permettant le développement de l’irrigation. Le projet, qui inclue la construction d’un canal de 2,500 km, coûterait 23 milliards de dollars[19]. Dans le même temps, et pour les mêmes raisons, les inondations se font de plus en plus violentes lors de la saison des pluies[20].

 

2- Violence politique, criminalité et risques terroristes

Les frontières tchadiennes sont poreuses, et l’environnement stratégique instable. Au nord, la Libye est un État failli depuis la chute de Mouammar Khadafi. Depuis 2011, une guerre civile y sévit entre deux gouvernements rivaux et soutenus par des puissances étrangères. Le Fezzan (sud libyen) est mal contrôlé par l’un comme par l’autre des belligérants, rebelles tchadiens, mercenaires, trafiquants et mouvements islamistes circulent entre Libye, Niger, Soudan et Tchad[21]. C’est notamment dans cette région qu’est basé le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT). Tantôt allié au gouvernement de Tripoli, tantôt au maréchal Haftar, il se serait rapproché du groupe Wagner, voire de milices pro-turques[22]. C’est lors de combats entre les forces armées tchadiennes et le FACT que meurt Idriss Déby en avril 2021[23].

Au Darfour, à l’est, où les conflits sont persistants depuis plusieurs décennies. Là encore, disputes entre éleveurs et bergers, tensions ethniques (dont des Zaghawas, ethnie à laquelle appartenait Idriss Déby), raciales, sont instrumentalisées par un gouvernement central soudanais qui contrôle mal ce territoire et déstabilisent le Tchad voisin[24].

Au sud, la Centrafrique est toujours très instable depuis les violences interreligieuses qui avaient motivé l’intervention française en 2013. Des incidents à la frontières tchado-centrafricaines, l’été dernier, seraient d’ailleurs la conséquence directe d’une reprise de contrôle de Faustin-Archange Touadéra, avec l’appui du groupe Wagner, sur le nord-ouest du pays[25].

À ces risques internes et transfrontaliers liés à la criminalité organisée et à la violence politique s’ajoutent encore le terrorisme islamiste dans la région du lac Tchad. Boko Haram, fondé en 2002 dans le Borno (nord-est du Nigeria), et actuellement en concurrence avec l’État islamique en Afrique de l’ouest[26], est combattu par les forces tchadiennes depuis 2015. En réponse, des attentats sont perpétrés régulièrement dans l’ouest et le sud du Tchad depuis 2016, y compris dans la capitale, N’Djamena[27].

 

II- La transition, gage de paix et de sécurité ?

  1. L’armée tchadienne, atout (géo)politique majeur

L’armée, aguerrie face aux groupes rebelles et massivement déployée aux frontières, est l’atout majeur du Tchad . Sous la présidence d’Idriss Déby, des contingents tchadiens participent aux missions de l’ONU au Rwanda[28] (1993-1996), en Centrafrique[29] (1998-2000), au Burundi[30] (2004-2006), en Côte d’Ivoire[31] (2004-2017) et en République démocratique du Congo[32] (RDC, 1999-2010). La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) peut aujourd’hui encore, et malgré la transition, s’appuyer sur un fort contingent tchadien (1,453 militaires et 11 policiers)[33].

Tout comme le pétrole, cet avantage est aussi une malédiction. C’est en effet la raison essentielle de rapports qui, depuis l’indépendance, sont emblématiques de la Françafrique : le Tchad abrite des forces militaires qui assurent la permanence du régime en place en l’échange d’un soutien militaire du Tchad aux opérations françaises dans la région. Ce fut le cas lors des opérations Bison (1969-1972), Tacaud (1978-1980), Manta (1983-1984) et Épervier (1986-2014) menées contre le Front de libération national du Tchad (FROLINAT) et la Libye[34]. L’EUFOR Tchad/RCA, dont le contingent principal est français, fait l’objet de vives critiques, notamment en raison du refus par la France de tout mandat politique[35]. Seules exceptions, vite balayées par des considérations pragmatiques, le non-soutien à Habré lors du coup d’État de 1990 et une tentative de François Hollande de se distancer d’Idriss Déby au début de son mandat.

Le Tchad, lui, participe au Mali à l’opération Serval[36] (2013-2014), mais aussi à la Mission de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA, 2013-2014) en parallèle de l’opération Sangaris[37].

C’est un partenaire absolument incontournable pour les opérations de contre-terrorisme au Sahel et dans le bassin du lac Tchad[38] : MINUSMA, donc, mais aussi G5 Sahel[39] et Force multinationale mixte[40] (FMM). N’Djamena accueille d’ailleurs le QG de l’opération Barkhane.

 

2- Le(s) dialogue(s) et la paix

Régime autoritaire, népotisme, corruption, opposition muselée, importance et pouvoir disproportionnés de l’armée, tel est le décor qui permet à Mahamat Idriss Déby, fils du président défunt, de prendre immédiatement le pouvoir par la force[41]. La constitution et l’assemblée sont dissoutes, les frontières fermées, un couvre-feu instauré. Le lendemain 22 avril 2021, une charte de transition est publiée. Elle prévoit un conseil militaire de transition (CMT, pouvoir exécutif), un conseil national de transition (CNT, pouvoir législatif) et un gouvernement de transition. Dans les faits, Mahamat Déby a les pleins pouvoirs[42].

Les réactions internationales ne sont pas plus surprenantes : soutien de la France, aucune sanction de la part de l’Union africaine (UA) ou de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC). Le danger est trop grand de voir le Tchad durablement déstabilisé, « somalisé », et la valeur stratégique de l’armée tchadienne trop primordiale[43].

L’enjeu est désormais de « réussir » la transition, fixée à un maximum de 18 mois, mais prolongeable une fois. Le CMT envoie cependant des missions en France, en Égypte et au Qatar. Il souhaite prendre contact avec les chefs rebelles en exil de l’Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD) et de l’Union des forces de la résistance (UFR), mais aussi s’attirer les bonnes grâces des principales puissances intéressées à la sécurité de l’ouest soudanais, et donc de l’est tchadien. L’UFDD de Mahamat Nouri (mis en examen en France pour crimes contre l’humanité) et l’UFR de Tirman Erdimi opèrent tous deux dans cette même région[44]. Le 24 décembre 2021, une loi d’amnistie est votée pour 296 rebelles, pré-requis à de longs mois de négociations[45].

 

  • Bilan et perspectives

L’accord de Doha est  l’occasion, sinon de la paix, que le Tchad n’a pas connu depuis son indépendance, ni même de la sécurité, ne serait-ce qu’en raison de la menace que représente Boko Haram et le crime organisé, du moins d’un apaisement d’une partie des conflits. Néanmoins, le FACT, principal groupe rebelle sur le terrain et responsable de la dernière grande offensive contre le pouvoir central, refuse de signer l’accord. Ses exigences, parité du nombre de délégués lors du DNIS et libération des prisonniers à la signature, ne sont pas entendues. La coalition d’organisations de la société civile Wakit Tama boycotte aussi l’évènement. Elle demandait entre autres la garantie que les membres des autorités de transition ne se présenteront pas aux élections. Afin d’aboutir dans les temps et de tenir la période de 18 mois que le CMT s’est lui-même assigné, le DNIS, préalable à l’adoption d’une nouvelle constitution et à des élections, a donc renoncé à l’inclusivité. Il sert avant tout une réorganisation du pouvoir entre groupes politico-militaires.

Toute véritable démocratisation, dont c’était l’opportunité mais à laquelle peu d’observateurs croyaient, ne peut se faire sans participation de la société civile. Le DNIS est donc déjà, de ce point de vue, une occasion manquée. Mais il faut espérer que des négociations continuent, par-delà le DNIS et même de prochaines élections, avec le FACT, les mouvements rebelles non-signataires, Wakit Tama et les partis politiques sans lesquels tout espoir de paix n’est qu’un mirage.

De ce point de vue, les alliés internationaux du Tchad, au premier rang desquels la France, ne peuvent pas se contenter d’une politique de courte vue, défendant le nouveau régime comme elle a défendu les précédents. Seule une politique mettant l’accent sur le développement et les droits fondamentaux est à même d’empêcher la « somalisation » du Tchad, tant crainte par Idriss Déby lui-même[46]. Certes, l’armée tchadienne est aujourd’hui essentielle aux efforts militaires contre tous les éléments déstabilisateurs dans la région, notamment islamistes. Mais comme l’a amplement démontré depuis bientôt dix ans la guerre menée contre ces derniers au Sahel et dans le bassin du lac Tchad, aucune victoire militaire ne porte en elle-même les germes de la paix.

 

Bibliographie

La stratégie du TCHAD dans la lutte contre le terrorisme : Une armée résiliente face aux groupes extrémistes, 15 février 2021, https://www.ipsa-afrique.org/la-strategie-du-tchad-dans-la-lutte-contre-le-terrorisme-une-armee-resiliente-face-aux-groupes-extremistes/

Les enjeux climatiques et sécuritaires dans la région du Lac Tchad : défis et perspectives, septembre 2021, https://www.ipsa-afrique.org/les-enjeux-climatiques-et-securitaires-dans-la-region-du-lac-tchad-defis-et-perspectives/

Tony Chafer, Chad: France’s Role and Political Instability, 9 septembre 2019, https://www.ispionline.it/it/pubblicazione/chad-frances-role-and-political-instability-23842

Julien Durand de Sanctis, The Franco-Chadian Partnership in the Sahel, 15 novembre 2019, https://www.ispionline.it/it/pubblicazione/franco-chadian-partnership-sahel-24417

Mvemba Phezo Dizolele, Keeping Chad’s Transition on Track, 19 avril 2022, https://www.csis.org/analysis/keeping-chads-transition-track

Daniel Eizenga, Chad’s Ongoing Instability, the Legacy of Idriss Déby, 3 mai 2021, https://africacenter.org/spotlight/chads-ongoing-instability-the-legacy-of-idriss-deby/

Philip Obaji Jr., Recharging Lake Chad Key to Ending the Conflict Between Nigeria’s Farmers and Herders, 5 septembre 2018, https://theglobalobservatory.org/2018/09/recharging-lake-chad-end-conflict-farmers-herders/

Umberto Profazio, Deep Maghreb: Striking a Balance Between Terrorist and Hybrid Threats, 3 juin 2021, https://www.ispionline.it/it/pubblicazione/deep-maghreb-striking-balance-between-terrorist-and-hybrid-threats-30640

Grégoire Sauvage, Qui sont les rebelles qui auraient tué le président tchadien Idriss Déby ?, 22 avril 2021, https://www.france24.com/fr/afrique/20210422-qui-sont-les-rebelles-qui-auraient-tué-le-président-tchadien-idriss-déby

Mady Sissoko, Les conflits entre agriculteurs et éleveurs au Mali et au Burkina Faso: Cas d’aggravation du contexte sécuritaire dans le G5 Sahel, avril 2022, https://www.ipsa-afrique.org/les-conflits-entre-agriculteurs-et-eleveurs-au-mali-et-au-burkina-faso-cas-daggravation-du-contexte-securitaire-dans-le-g5-sahel/

Aude Thomas, Après Déby : une nouvelle déstabilisation du sud libyen ?, 21 mai 2021, https://www.frstrategie.org/publications/notes/apres-deby-une-nouvelle-destabilisation-sud-libyen-2021

Yaroslav Trofimov, For Fighting Jihadists, Chad Has the Go-To Army, 21 janvier 2016, https://www.wsj.com/articles/for-fighting-jihadists-chad-has-the-go-to-army-1453372372

Jérôme Tubiana, How France Undermines Democracy in Chad, 24 mai 2021, https://foreignpolicy.com/2021/05/24/france-macron-chad-deby-democracy-g5-sahel/

Leon Usigbe, Drying Lake Chad Basin gives rise to crisis, 24 décembre 2019, https://www.un.org/africarenewal/magazine/december-2019-march-2020/drying-lake-chad-basin-gives-rise-crisis

 

 

[1]    https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220808-tchad-la-junte-signe-à-doha-un-accord-avec-des-rebelles-pour-un-dialogue-national

[2]    https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220808-tchad-les-groupes-rebelles-prennent-position-avant-la-signature-de-l-accord-de-paix-de-doha

[3]    https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220824-tchad-reprise-compliquée-pour-le-dialogue-national-inclusif-et-souverain

[4]    Jérôme Tubiana, How France Undermines Democracy in Chad, 24 mai 2021, https://foreignpolicy.com/2021/05/24/france-macron-chad-deby-democracy-g5-sahel/

[5]    https://www.jeuneafrique.com/432752/societe/tchad-hissene-habre-condamne-a-appel/

[6]    Judd Devermont, Déby’s Dead. What’s Next for Chad and the Sahel?, 20 avril 2021, https://www.csis.org/analysis/débys-dead-whats-next-chad-and-sahel

[7]    https://www.transparency.org/en/countries/chad

[8]    https://www.hrw.org/world-report/2022/country-chapters/chad

[9]    Mady Sissoko, Les conflits entre agriculteurs et éleveurs au Mali et au Burkina Faso: Cas d’aggravation du contexte sécuritaire dans le G5 Sahel, avril 2022, https://www.ipsa-afrique.org/les-conflits-entre-agriculteurs-et-eleveurs-au-mali-et-au-burkina-faso-cas-daggravation-du-contexte-securitaire-dans-le-g5-sahel/

[10]  https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210421-le-développement-économique-du-tchad-grand-échec-des-années-déby

[11]  1,7 million de personnes est en situation d’urgence sanitaire.

[12]  11 % de la population a accès à l’électricité. https://data.worldbank.org/country/chad

[13]  43 % de la population a accès à l’eau potable. https://www.unicef.org/chad/water-sanitation-and-hygiene

[14]  31 % d’alphabétisation en 2016 chez les 15-24 ans. https://data.worldbank.org/indicator/SE.ADT.1524.LT.ZS?locations=TD

[15]  5,5 millions de personnes sont en insécurité alimentaire dont 1,7 million sous une forme grave.

[16]  https://www.amnesty.org/fr/location/africa/west-and-central-africa/chad/report-chad/

[17]  187e sur 189 en 2020. https://hdr.undp.org/sites/default/files/Country-Profiles/fr/TCD.pdf

[18]  Les enjeux climatiques et sécuritaires dans la région du Lac Tchad : défis et perspectives, septembre 2021, https://www.ipsa-afrique.org/les-enjeux-climatiques-et-securitaires-dans-la-region-du-lac-tchad-defis-et-perspectives/ ; Leon Usigbe, Drying Lake Chad Basin gives rise to crisis, 24 décembre 2019, https://www.un.org/africarenewal/magazine/december-2019-march-2020/drying-lake-chad-basin-gives-rise-crisis

[19]  Philip Obaji Jr., Recharging Lake Chad Key to Ending the Conflict Between Nigeria’s Farmers and Herders, 5 septembre 2018, https://theglobalobservatory.org/2018/09/recharging-lake-chad-end-conflict-farmers-herders/

[20]  https://unocha.exposure.co/when-the-desert-becomes-flooded

[21]  Umberto Profazio, Deep Maghreb: Striking a Balance Between Terrorist and Hybrid Threats, 3 juin 2021, https://www.ispionline.it/it/pubblicazione/deep-maghreb-striking-balance-between-terrorist-and-hybrid-threats-30640

[22]  Aude Thomas, Après Déby : une nouvelle déstabilisation du sud libyen ?, 21 mai 2021, https://www.frstrategie.org/publications/notes/apres-deby-une-nouvelle-destabilisation-sud-libyen-2021

[23]  Grégoire Sauvage, Qui sont les rebelles qui auraient tué le président tchadien Idriss Déby ?, 22 avril 2021, https://www.france24.com/fr/afrique/20210422-qui-sont-les-rebelles-qui-auraient-tué-le-président-tchadien-idriss-déby

[24]  Soudan : des affrontements meurtriers au Darfour déplacent des milliers de personnes, 7 décembre 2021, https://news.un.org/fr/story/2021/12/1110132 ; Peter Kum, Dix-huit bergers soudanais tués par un groupe armé tchadien, 6 août 2022, https://www.aa.com.tr/fr/afrique/dix-huit-bergers-soudanais-tués-par-un-groupe-armé-tchadien/2655429

[25]  https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210601-tensions-à-la-frontière-centro-tchadienne-quels-enjeux

[26]  Liza Fabbian, Au Nigeria, les combats entre Boko Haram et l’Etat islamique s’intensifient autour du lac Tchad, 2 novembre 2021, https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/11/02/au-nigeria-les-combats-ont-repris-entre-boko-haram-et-le-groupe-etat-islamique_6100701_3212.html

[27]  La stratégie du TCHAD dans la lutte contre le terrorisme : Une armée résiliente face aux groupes extrémistes, 15 février 2021, https://www.ipsa-afrique.org/la-strategie-du-tchad-dans-la-lutte-contre-le-terrorisme-une-armee-resiliente-face-aux-groupes-extremistes/ ; 5 soldats tués par des djihadistes dans l’ouest du Tchad, 23 février 2022, https://fr.africanews.com/2022/02/23/5-soldats-tues-par-des-djihadistes-dans-l-ouest-du-tchad/ ; Peter Kum, Tchad : l’armée repousse une attaque de Boko Haram au Lac Tchad, 15 août 2022, https://www.aa.com.tr/fr/afrique/tchad-l-armée-repousse-une-attaque-de-boko-haram-au-lac-tchad/2661533

[28]  https://peacekeeping.un.org/sites/default/files/past/unamirF.htm

[29]  https://peacekeeping.un.org/sites/default/files/past/minurcaF.html

[30]  https://peacekeeping.un.org/sites/default/files/past/onub/facts.html

[31]  https://peacekeeping.un.org/sites/default/files/past/unoci.shtml

[32]  https://peacekeeping.un.org/sites/default/files/past/monuc/facts.shtml

[33]  Le Tchad participe plus modestement à la MINURSO (2 experts) et à la MONUSCO (11 policiers).  https://peacekeeping.un.org/en/mission/minusma ; https://peacekeeping.un.org/en/troop-and-police-contributors

[34]  Tony Chafer, Chad: France’s Role and Political Instability, 9 septembre 2019, https://www.ispionline.it/it/pubblicazione/chad-frances-role-and-political-instability-23842 ; Julien Durand de Sanctis, The Franco-Chadian Partnership in the Sahel, 15 novembre 2019, https://www.ispionline.it/it/pubblicazione/franco-chadian-partnership-sahel-24417

[35]  Antoine Rayroux, « L’Union européenne en quête de crédibilité dans le maintien de la paix en Afrique : Leçons de la mission EUFOR Tchad/RCA », Bulletin du maintien de la paix, n° 111 (juin 2011)

[36]  Gilbert Maoundonodji, L’intervention militaire tchadienne au Mali : Enjeux et limites d’une volonté de puissance régionale, juillet 2013, https://www.sciencespo.fr/ceri/fr/content/dossiersduceri/lintervention-militaire-tchadienne-au-mali-enjeux-et-limites-dune-volonte-de-puissance-regio

[37]  https://www.jeuneafrique.com/164312/politique/misca-le-tchad-annonce-que-tous-ses-soldats-ont-quitt-la-centrafrique/

[38]  Yaroslav Trofimov, For Fighting Jihadists, Chad Has the Go-To Army, 21 janvier 2016, https://www.wsj.com/articles/for-fighting-jihadists-chad-has-the-go-to-army-1453372372

[39]  https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/07/14/le-tchad-et-le-niger-veulent-revitaliser-la-force-antidjihadiste-du-g5-sahel_6134728_3212.html

[40]  https://www.voaafrique.com/a/lac-tchad-plus-de-800-jihadistes-tués-en-deux-mois-selon-la-force-multinationale/6607102.html

[41]  https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210421-succession-d-idriss-déby-au-tchad-l-opposition-dénonce-un-coup-d-état

[42]  https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210422-tchad-la-charte-qui-dessine-la-transition-consacre-les-pleins-pouvoirs-pour-le-fils-d-idriss-déby

[43]  https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210423-tchad-le-président-macron-et-les-présidents-du-sahel-évoquent-la-transition-civilo-militaire ; https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210521-l-union-africaine-exige-une-transition-d%C3%A9mocratique-au-tchad-en-18-mois ; https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210605-tchad-l-opposition-d%C3%A9%C3%A7ue-de-la-d%C3%A9cision-de-la-ceeac

[44]  https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210912-le-tchad-cherche-le-soutien-financier-du-qatar ; https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211020-transition-au-tchad-deux-délégations-du-comité-technique-du-dialogue-en-egypte-et-en-france

[45]  https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211226-au-tchad-la-transition-approuve-l-amnistie-générale-pour-rebelles-et-opposants

[46]  https://www.liberation.fr/planete/2012/07/13/idriss-deby-tchad-souhaite-une-force-de-l-union-africaine-au-mali-avec-soutien-de-l-onu_833121/

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