IPSA AFRIQUE

L’avancée des groupes terroristes vers les pays du Golfe de Guinée : Comment le Bénin, le Togo et la Côte d’Ivoire se préparent t-ils?

Par Marie Michelle TIBOUE, Rédactrice chez IPSA Initiative pour la Paix et la Sécurité en Afrique

Érigé en tant que le réel ennemi commun de la majorité des Etats, voire tous, le terrorisme est un phénomène qui prend de plus en plus de l’ampleur au sein du monde mais plus particulièrement en Afrique. Les Etats de l’Afrique subsaharienne ont ces dernières années été le théâtre de plusieurs attaques terroristes et sont considérés selon «l’Index de Terrorisme mondial (“Global Terrorism Index”) » comme le nouveau « centre de gravité” du groupe de l’État islamique ». Quand bien même ils soient localisés en grande partie dans la zone sahélienne, rien ne garantit les Etats voisins notamment la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Togo qu’ils soient à l’abri des attaques, ou à la floraison de foyers desdits groupes dans leurs Etats. A cet effet, ils se doivent pour endiguer ce phénomène et éviter d’en payer les frais plus lourds que leurs voisins, d’anticiper les attaques terroristes, le cas échéant de mettre en place des stratégies de réponses promptes et efficaces pour réduire leur ampleur et expansion au sein de leurs territoires.

1. Etat des lieux de la menace terroriste au sein du Bénin, de la Côte d’Ivoire et du Togo

Respectivement classés , 16ème, 20ème et 24ème pays africains les plus touchés par le terrorisme en 2022 selon le Global Terrorism Index, la Côte d’Ivoire , le Bénin et le Togo sont des Etats qui doivent plus que jamais être conscients que la menace terroriste devient une réalité sous leurs cieux et qu’elle ne leur ait plus étrangère. En effet, même s’ils ne comptabilisent pas au même titre que les Etats du sahel un nombre incalculable d’attaques journalières ainsi que de conséquences déplorables, ils restent tout de mêmes confrontés à des échelles différentes à cette menace.

Le Bénin au cœur des attaques terroristes …
Depuis 2019 , les attaques terroristes n’ont cessé d’avoir lieu au sein du pays de Patrice Talon . En effet, tout a débuté lorsque deux touristes français ont été enlevés dans le parc de la pendjari au nord du bénin et que leur guide ait été assassiné dans le mois de mai de ladite année. Par la suite , les attaques se sont succédées chaque année. En février 2020 , c’est un poste de police situé dans un village proche du Burkina Faso qui a été attaqué. A la suite de cette attaque , il a été révélé la mort d’un policier béninois. Dans le courant de l’année 2021 , précisément durant les deux derniers mois, le pays a été confronté à plusieurs attaques terroristes contre l’armée béninoise. Le 30 novembre , c’est à l’ouest de la commune de Banikoara que la première attaque est survenue , occasionnant la mort d’un policier . La deuxième attaque s’est déroulée dans la nuit du 1er au 2 décembre à l’endroit d’une position des Forces armées du pays à Porga dans la commune de Matéri. Deux soldats ont été tués et plusieurs autres blessés. Parallèlement, une attaque avait lieu dans le département de l’Atacora, dans le nord du pays, lorsque des personnes armées ont attaqués une patrouille militaire à Alibori. Quelques jours plus tard , précisément le 10 décembre , une énième attaque contre l’armée a eu lieu a Porga. Le véhicule de l’armée a explosé dans un campement entrainant 4 blessés du côté des militaires. Enfin, le 22 décembre , une position des Forces armées près de la frontière du Burkina Faso dans le nord ouest a été attaqué par des terroristes. Cette attaque a eu comme conséquence 1 mort et deux blessés du côté des forces armées béninoises et 2 morts du côté des terroristes.
L’année 2022 , tout comme l’année précédente , est elle aussi marquée par plusieurs attaques terroristes. La première de cette série a eu lieu le 06 janvier 2022 , près des frontières avec le Burkina Faso et était concrètement une explosion d’une mine. Elle a provoqué la mort de 3 militaires. La seconde , s’est tenue les 8 et 10 février 2022 , dans le parc naturel W , par des explosions de bombes artisanales . Le bilan y relatif a mis en évidence la mort de cinq gardes forestiers , d’ un militaire béninois et celle d’un instructeur français . 12 blessés ont également été enregistrés. La dernière attaque qu’a connu le pays , s’est déroulée le 11 avril 2022 au sein du même parc . Au cours de cette attaque (03) trois militaires ont été tués après l’explosion d’une mine artisanale et plusieurs blessés ont été évacués dans l’hôpital le plus proche.

La Côte d’Ivoire sous menace terroriste ? : Grand Bassam , Kafolo , Kolobougou , Tougbo, Tehini

La Côte d’Ivoire a été victime de (06 ) six attaques terroristes au sein de son territoire ainsi qu’à ses frontières durant la période 2016-2022. Le premier attentat terroriste est survenu le 13 mars 2016 au sein de l’hôtel Etoile du Sud de Grand Bassam et a occasionné 22 pertes en vie humaines et 33 blessés. Dans le courant du mois de juin 2020, précisément dans la nuit du 10 au 11 , le pays a connu une deuxième attaque contre l’armée ivoirienne qui a été « attribuée » aux terroristes à ses frontières avec le Burkina Faso ( Kafalo). Cette attaque a causé la mort de 14 soldats ivoiriens. Le 29 mars 2021 , à Kafolo et Kolobougou , deux attaques terroristes ont été effectuées contre les positions de l’armée y localisées engendrant la mort de 3 soldats ivoiriens et de 3 terroristes . Enfin, les dernières attaques terroristes enregistrées dans ce pays se sont déroulées les 7 et 12 juin 2021 à Tougbo et Tehini, des localités frontalières au Burkina Faso. En ce qui concerne l’attaque de Tougbo du 7 juin 2021 , elle a causé la mort d’un soldat ivoirien. Quant à celle du 12 juin , c’est une patrouille de reconnaissance des Forces armées du pays , qui en a été victime sur l’axe Tèhini-Togolokaye. Selon le communiqué du pays , c’était « une embuscade avec usage d’engin explosif improvisé au contact duquel un des véhicules a sauté(…) Le bilan fait état de trois morts et quatre blessés ».

Le gouvernement Togolais doit-il être sous pression ?

Après avoir été l’objet d’une attaque terroriste , n’occasionnant ‘‘aucun grand dégât’’du fait de la réaction prompte de l’armée à Sanloaga , du 09 au 10 novembre 2021 , le Togo a fait face dans la nuit du 10 au 11 mai 2022 , à « sa première attaque terroriste meurtrière ». Elle a eu lieu dans le nord du pays et a été faite par une soixantaine d’homme armés à moto au poste opérationnel de Kpinkankandi, non loin des frontières avec le Burkina Faso. Ce sont en tout , huit soldats togolais qui ont perdu la vie et 13 autres qui s’en sont sortis avec des blessures. Du côté des assaillants, selon un communiqué du gouvernement, 15 pertes en vie humaines ont été comptabilisées.


2- La réponse des Etats face à l’avancée du terrorisme


Face à l’avancée du terrorisme en direction de leurs territoires, les Etats limitrophes des pays grandement touchés notamment le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Togo n’ont cessé de prendre des mesures afin de pouvoir protéger leurs populations ainsi que leurs territoires. Ces mesures ont été prises à la fois individuellement par les Etats mais également de concert avec les autres Etats et se présentent sous diverses formes.

Comment le Bénin fait face au terrorisme ?

En réponse à la menace grandissante au sein du pays, ces dernières années, les autorités béninoises ont pris plusieurs mesures afin de la contrer. Selon le président en exercice, Patrice Talon, ces mesures s’orientent dans le renforcement du capital humain, logistique et technologique de leur armée. Leur action repose également sur le renforcement de leur coopération avec les pays limitrophes dans l’optique de parvenir à une mutualisation des
moyens de prévention et de lutte contre ce fléau notamment avec le Togo et le Burkina Faso. Des réformes sécuritaires ont également été engagées, ainsi que des investissements conséquents dans les équipements des forces de défense et de sécurités béninoises en vue de « de garantir davantage la sécurité des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire national ». De plus, un dispositif de prévention a été mis en place dans les communes frontalières les plus exposées à la menace terroriste. Par ailleurs, les forces armées du pays ont mené, une
opération antiterroriste dénommée « Ma Kon-Hin » dans le nord du pays précisément à Ségbana. Cette opération s’est étendue sur 7 jours (du 26-11 au 2-12-2018) et a leur a donné la possibilité de tester les aptitudes et tactiques de 1 050 hommes des armées de terre, de l’air et des forces navales. En outre, la situation alarmante du pays l’incite à envisager un retrait prochain de ses troupes au Mali. Ce retrait selon les autorités concernera 390 hommes et s’effectuera de manière progressive durant le mois de novembre des années 2022 et 2023. De leur côté, les représentants religieux musulmans du pays s’attèlent à sensibiliser les populations s’y trouvant afin d’éviter que des conflits interreligieux y émergent.

La Côte d’Ivoire lutte-t-elle efficacement contre le terrorisme ?

A la suite du premier attentat terroriste, qui a eu lieu en 2016 au sein de la Côte d’Ivoire, les autorités ivoiriennes n’ont cessé de ménager tous leurs efforts afin d’éviter d’éventuelles attaques et lutter sans répit contre le terrorisme sous leurs cieux. En effet, le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara en a fait son cheval de bataille et n’a manqué aucune occasion pour prendre des mesures s’inscrivant dans cette lutte. Que ce soit par la sensibilisation des populations, l’organisation d’opérations conjointes à leurs frontières, la mise sous haute surveillance des zones frontalières, le renforcement des capacités des militaires et/ou de leurs nombres, les autorités n’ont laissé aucune piste de lutte inexploitée. La sensibilisation des populations, est un moyen que bon nombre de pays utilisent pour faire face à cette menace de peur qu’elle finisse par être instrumentalisée et que les foyers de ces groupes terroristes émergent au sein de leurs territoires. C’est en ce sens que, s’inscrit le projet Résilience pour la paix lancé par les Etats-Unis en 2021 afin de sensibiliser les communautés de la région frontalière, notamment les jeunes, et les impliquer davantage dans la lutte contre le terrorisme. Selon Nancy Lowenthal , la Représentante de l’USAID et de l’Ambassadeur des       Etats-Unis lors de son allocution , le jour du lancement du projet, il « va créer un cadre de recherche pour rendre plus efficace la riposte au défi posé par l’extrémisme violent (…) contribuera également à fournir des opportunités économiques à des groupes marginalisés , ycompris des femmes ». Le montant qui a été mis à disposition pour la réalisation de ce projet s’élève à plus 19 millions de dollars et s’étendra durant une période de cinq ans en Côte d’Ivoire.


En vue de renforcer les capacités de ces forces armées et lutter efficacement contre le terrorisme, le gouvernement ivoirien a décidé de mettre sur place un centre de formation destiné à former le corps militaire et judiciaire. Ce centre dénommé Académie Internationale de lutte contre le Terrorisme (AILCT) est né d’une collaboration avec la France et a été inauguré le 10 juin 2021. Il s’étend sur une superficie de 1 100 hectares de cocoteraies et est situé à Jacqueville. Il a formé 500 stagiaires ouest-africains depuis 2017, c’est-à dire avant son inauguration officielle, selon le Ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara. L’Académie ambitionne avoir en son sein une école des cadres destiné à la formation des hauts fonctionnaires, officiers supérieurs, magistrats… un centre d’entraînement des unités d’intervention spéciales et un institut de recherche stratégique. Par ailleurs, certains militaires ivoiriens ont pris part du 20 au 28 février, à l’édition 2022 du Flintlock, avec plus de 400 militaires provenant de 10 pays, au sein de l’Académie Internationale de lutte contre le Terrorisme (AILCT) sis à Jacqueville, en Côte d’Ivoire. Les militaires de ces pays seront appelés à effectuer des manœuvres conjointes au cours de ce grand exercice militaire international. L’objectif de cette formation était de leur permettre d’apprendre et de mettre en œuvre les méthodes jugées efficaces pour lutter contre le terrorisme, dans le respect du droit international et en protégeant la population. Cette formation n’est pas la première car selon les dires de Nancy Lowenthal, en 2019 et 2021, les « éléments des Forces Spéciales américaines et ivoiriennes se sont entrainés ensemble en Côte d’Ivoire ». Elle a en outre affirmé que les Etats -Unis ont formé en 2021, un bataillon ivoirien qui devait rejoindre la MINUSMA. L’armée du pays effectue également des opérations conjointes avec les pays frontaliers sous la tutelle du Chef d’état-major des armées. Toutes les zones frontalières sont sous surveillance régulière et une base a été mis en place en 2020 à la frontière du Mali à
Tengrela.

L’offensive togolaise est-elle de taille ?

Pour faire face aux attaques terroristes qui ont lieu au sein de la sous-région, et qui naturellement mets en danger leur pays, les autorités togolaises ont élaborés des plans d’activités du Comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent et ont engagés des mesures sécuritaires. C’est en cela que la programmation militaire (2021-2025) du pays s’est vue dotée d’un budget d’environ 1,4 milliard USD qui servira au renforcement des équipements de leurs Forces armées et toutes les actions y relatif. L’opération Koundjouaré mise en place par le pays dans la région des savanes s’inscrit également dans les moyens que le pays entend utiliser pour lutter contre le terrorisme sur ce territoire. La dernière attaque qu’a connu le pays, a quant à elle suscité une vive réaction de la part des autorités qui ont effectués des contrôles ainsi qu’un large ratissage juste après l’attaque. Il a été prévu aussi qu’une centaine d’hommes soit envoyé dans la région des savanes dans le but de renforcer les différents postes de sécurité y localisés. En outre, les équipes qui sont postées sur l’axe de la frontière avec le Burkina Faso ont reçus
de nouveaux équipements techniques et de nouvelles armes, dont des mitrailleuses. En sus, un recrutement de nouveaux militaires dans les rangs des Forces armées togolaises est à l’ordre du jour, parallèlement à la fin de formation au Centre national d’instruction des forces armées togolaises (CNI/FAT) de Kara, des 1 555 nouvelles dans le courant du mois de juin 2022.
Au niveau de l’armée, le pays souhaite parvenir à une augmentation de l’effectif. A cette fin, le Togo consacrera 722 milliards de Francs CFA au renforcement des équipements de ses forces armées. Les effectifs estimés à 17 773 hommes jusqu’à la fin de l’année 2020 sont sensés atteindre 22 020 hommes en 2025. Au niveau logistique, l’armée de terre, sera dotée d’équipements supplémentaires plus précisément de 15 chars de combat légers, de 25 véhicules blindés de transport des troupes, 127 véhicules tactiques légers, 7 porte-engins, 4 véhicules légers de commandement, 19 véhicules légers de reconnaissance et de liaison, 20 embarquements motorisés et de 59 véhicules de transport logistique. Au niveau social, le pays a jugé judicieux de mettre en place un programme d’urgence dans la région qui semble la plus exposée au terrorisme : la région des savanes. Le montant de mise en œuvre du programme est élevé plus 16 milliards de FCFA. Dans cette zone, il est prévu que des forages soient entrepris dans une trentaine de localités frontalières, qu’il ait des adductions d’eau potable dans les bases militaires de la préfecture, des installations des lampadaires solaires et la construction d’unités de soins périphériques à Nassiégou et Safobé. De plus, un renforcement des plateaux techniques des hôpitaux sera effectué et un désenclavement de la zone est en cours. On observe également au sein du pays, une vaste campagne de sensibilisation pour inciter les habitants de la région à contribuer de manière effective dans la remontée des informations.

L’Initiative d’Accra, une bonne alternative de lutte contre le terrorisme ?

L’initiative d’Accra est une coopération sécuritaire mise en place par le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo en 2017 en vue de prévenir « la propagation de l’extrémisme violent à partir du Sahel et à lutter contre la criminalité transnationale organisée en zones frontalières ». Cette coopération est basée sur le partage des informations, du renseignement, et sur la tenue d’opérations militaires conjointes, selon les ministres de l’Intérieur des pays membres de l’Initiative d’Accra. Après sa mise en place, plusieurs opérations ont été effectuées conjointement par les Etats en ce sens. La première opération nommée Koudalgou I a été menée conjointement en mai 2018, par le Bénin, le Burkina Faso, le Ghana et le Togo dans les zones frontalières entre les pays concernés. La deuxième opération, dite Koudalgou II a quant à elle été conduite en novembre 2018 par le Burkina, la Côte d’Ivoire et le Ghana. Des opérations ont également étés menées en novembre 2021 dans le cadre de l’opération Koudalgou IV zone 1 et 2. Le bilan de ces opérations reste positif dans la mesure où des centaines d’arrestations ont été faites durant la période où elles étaient en cours. C’est également ce qui motive ces Etats à envisager une énième opération conjointe nommée Koudalgou renforcée qui sera menée par le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo très prochainement.


CONCLUSION


Le terrorisme constitue bel et bien un problème d’une grande envergure au sein des Etats Africains en général mais en particulier en Afrique de l’ouest. Durant cette dernière décennie, la menace s’est davantage accrue et a rendu impuissants les Etats touchés au point où plusieurs mécanismes pour y répondre ont vu le jour notamment la mise en place de l’opération Serval, Epervier, Barkhane, du G5 sahel et de l’initiative d’Accra. Des mesures nationales ont également été prises autant au sein des pays sahéliens que dans les pays limitrophes en vue d’y faire face. Toutefois, l’enjeu reste de taille et les Etats ne peuvent se vanter de « maîtriser » la menace terroriste et ce, qu’ils la perçoivent directement (au sein de leurs Etats) ou indirectement. Ils doivent tous à cet effet, ménager encore plus d’efforts afin de réduire leur vulnérabilité face à ce défi sécuritaire qui semble ne pas être sur le point de « plier bagage ».


RECOMMANDATIONS


Les Etats doivent rendre opérationnelles toutes les mesures qu’ils ont prises relativement à
la lutte contre le terrorisme que ce soit au niveau de l’Union Africaine (UA), de la
Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ou de l’Initiative
d’Accra.

Les Etats doivent renforcer davantage les capacités de leurs armées respectives étant donné
qu’elles sont habilitées à protéger le territoire mais également les autres corps de défense
notamment les policiers …. qui peuvent susceptiblement être confrontés à ces attaques si
elles se déroulent dans le centre-ville.

Les Etats devraient faire des campagnes de sensibilisation accrue auprès de leurs
populations afin de limiter le recrutement des personnes dans les groupes terroristes.

Les Etats devraient être en veille constante quant à ce phénomène et éviter de prendre des résolutions uniquement à la suite des attaques.

Les Etats doivent renforcer davantage la sécurité aux frontières avec le Burkina Faso et les
autres Etats touchés dont le Mali et le Niger car en général, la plupart des attaques ayant
touchés leurs Etats s’y déroulent.


BIBLIOGRAPHIE

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LA PAIX’’ de 19,5 millions de dollars à Korhogo.

Africa 24 Togo – Lutte contre le terrorisme : 1,4 milliard USD pour renforcer les capacités des
Forces Armées

Agence Ecofin, Le Bénin et le Burkina Faso mettent en place un accord-cadre de coopération
transfrontalière, 23/09/2022

Anadolu Agency, Bénin : Patrice Talon annonce un renforcement des capacités de l’armée

BBC news, L’Afrique remplace-t-elle le moyen orient comme nouveau champ de bataille
djihadiste ? ,

Centre d’Etudes Stratégique de l’Afrique, Revue de presse du 23 mai 2022, Mali : le Bénin se
prépare à retirer ses troupes de la Minusma

Courrier international, Terrorisme : le Togo doit réagir avant qu’il ne soit trop tard

Financial Afrik, Bénin : une nouvelle attaque fait au moins 5 morts dans le nord

France 24, trois attaques ont fait au moins 9 morts dont un français dans le nord du Bénin,
111/02/2022

Gouvernement de la République du Bénin, Lutte contre le terrorisme – ‘’Initiative d’Accra’’ :
Les Ministres en charge de la sécurité en concertation à Cotonou

Institut d’Etudes de Sécurité, le terrorisme en Côte d’Ivoire ne relève plus seulement d’une
menace extérieure, 15 juin 2021

Institut d’Etudes de Sécurité, Le Bénin peut-il prévenir la propagation régionale du terrorisme ? , 08 mars 2019

Jeune Afrique, Le Bénin : le parc de la Pendjari est la cible d’une nouvelle attaque terroriste,
12/04/2022

Jeune Afrique, Togo : comment Faure Gnassingbé veut combattre le terrorisme dans le Nord,
13 mai 2022

Jeune Afrique , Le togo subit sa première attaque djiahdiste meurtrière , 11 mai 2022

Jeune Afrique , Togo : comment Faure Gnassingbé muscle la lutte antiterroriste , 14 décembre
2020

Le point Afrique, Côte d’Ivoire : une académie de lutte antiterroriste inaugurée

Portail officiel du gouvernement de Côte d’Ivoire, Sécurité : Deux positions des forces armées
de Côte d’Ivoire attaquées aux frontières avec le Burkina Faso

Portail officiel du gouvernement de Côte d’Ivoire, Attaques terroristes de Tehini et Tougbo : la
nation rend un ultime hommage aux soldats tués

Portail officiel du gouvernement de Côte d’Ivoire, Attaque de Grand-Bassam : le Président
Alassane Ouattara Annonce un bilan provisoire de 22 Morts

RFI , Le Bénin renforce la coopération sécuritaire avec ses voisins face à la recrudescence
d’attaques

TV5 monde : Côte d’Ivoire : deuxième attaque djihadiste en moins d’une semaine à la frontière burkinabé, 24/12/2021