IPSA AFRIQUE

L’impact de la géopolitique de la mer Rouge sur le commerce international

Par TABOU Céline

Depuis le 7 octobre 2023, le monde est divisé en deux. D’un côté, les soutiens d’Israël qui cautionnent la réaction de ses armées suite à l’attaque du Hamas, qui a fait 1140 morts. De l’autre, les soutiens du peuple palestinien, qui dénoncent le génocide mené par le Premier ministre Benjamin Netanyhu, qui a conduit à la mort de 25 105 personnes, dont plus de 5 350 enfants et au moins 3 250 femmes, selon les chiffres[1] de l’UNICEF, au 22 janvier 2023.

Suite aux opérations militaires extrêmes menées par l’armée israélienne à Gaza, certaines organisations ont fait part de leurs soutiens au Hamas[2], et au peuple palestinien, parmi lesquels le Hezbollah, mouvement libanais pro-iranien et ennemi d’Israël, et les Houthis du Yémen.

Cette guerre entre Israël et le Hamas est en train de se propager dans la région, notamment au Moyen-Orient, où de très fortes tensions apparaissent en mer Rouge. En effet, conscients qu’en bloquant le commerce international, les Houthis s’assurent d’être entendus et écoutés. Ces derniers ont appelé à un « cessez-le-feu » à Gaza, en échange de la fin des attaques contre les cargos transitant dans cette zone.

A la lecture de plusieurs articles d’actualité, mais aussi d’analyse scientifique, on se rend compte à quel point la mer Rouge est devenue au cours des années une zone stratégique cruciale pour de nombreux pays occidentaux, surtout pour certaines puissances comme les États-Unis et la Chine. Alors que 12% du commerce mondial passe par le détroit de Bab-el-Mandeb, passage obligé aux navires voyageant entre l’Europe et l’Asie via le canal de Suez, les observateurs ne s’attendaient pas à ce que la guerre entre le Hamas et Israël ait un impact sur cette mer.

Ce contexte de tension engendre de nombreuses conséquences a un impact sur le commerce international, empêchant les navires de transiter leurs marchandises entre l’Asie et la Méditerranée. Face aux attaques de drones, de missiles et les prises d’otage des Houthis, les transporteurs ont décidé d’éviter la mer Rouge. Cependant, cette nouvelle stratégie a un coût qui va se répercuter sur les entreprises mais aussi les consommateurs. Ces derniers ont indiqué que le trajet entraîne des hausses tarifaires et des retards, qui vont certainement s’aggraver au cours des prochaines semaines, dans un environnement déjà inflationniste à cause de la guerre en Ukraine. D’autant qu’environ 15% du trafic maritime mondial transite par le canal de Suez, la route maritime la plus courte entre l’Europe et l’Asie.

Dans un premier temps, nous allons voir comment la mer Rouge est devenue une zone stratégique pour de nombreux pays occidentaux, mais également arabes et asiatiques. En effet, la mer Rouge relie la Méditerranée à l’océan Indien, à la jointure de trois continents : l’Asie, l’Afrique et l’Europe. Cette route maritime de plus de 2200 kms, avec une largeur variant de 300 kms à moins de 30 kms entre Djibouti et le Yémen, a un rôle majeur dans le commerce international.

Raison pour laquelle, nous allons ensuite voir les causes et les conséquences des attaques des Houthis et leurs intentions de bloquer le commerce international. Une situation qui a poussé les puissances occidentales, notamment les États-Unis et Royaume-Uni, à agir en mer Rouge en attaquant les navires des Houthis.

Finalement, la guerre entre Israel e le Hamas aura eu autant d’impact sur la géopolitique mondiale et régionale, que la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

1.     La mer Rouge, une zone stratégique pour le commerce international

 

Long d’environ 2 000 kms de long, d’une largeur de 300 kms et d’une superficie de 450 000 km², la mer Rouge a une profondeur moyenne de 500 mètres. Elle est reliée au sud, au golfe d’Aden par le détroit de Bab-el-Mandeb, large de 25 kms entre l’île de Périm et la côte de Djibouti, et se termine au nord par les golfes de Suez et d’Aqaba. Grâce à l’ouverture du canal de Suez, en 1869, la mer Rouge assure la liaison avec la Méditerranée.

Cette mer est bordée par huit pays : l’Égypte, le Soudan, l’Érythrée et Djibouti à l’ouest, Israël, la Jordanie, l’Arabie saoudite et le Yémen à l’est. Raisons pour lesquelles elle est le théâtre de tensions. D’autant plus que son «littoral offre peu de sites favorables à l’installation de ports, ce qui explique qu’ils soient convoités et fassent aujourd’hui l’objet d’une véritable compétition entre les pays pour s’y implanter».

Auparavant route commerciale qu’empruntaient les commerçants arabes pour vendre leurs marchandises aux Romains, la mer Rouge est aujourd’hui marquées par les alliances entre les pays arabes et par l’influence de pays voisins extérieurs à la zone, tels que l’Arabie saoudite, l’Égypte et les Émirats Arabes Unis, d’un côté, la Turquie et le Qatar, en lien avec l’Iran, de l’autre. Ces deux camps s’opposent ou s’affrontent sur deux dossiers majeurs – les relations avec l’État d’Israël et la situation au Yémen.

À l’instar de plusieurs pays régionaux qui se sont rués ces dernières années sur le sud de la mer Rouge et la Corne de l’Afrique, d’autres États ont établi leurs bases près du détroit de Bab-el-Mandeb, et notamment à Djibouti. La France détient sa base militaire depuis 1977, année de l’indépendance de cette ancienne colonie française. Les États-Unis ont établi la leur en 2002, après les attentats terroristes du 11 septembre 2001. Puis l’Italie, l’Espagne, le Japon et la Chine ont pris pied à Djibouti, en raison de sa position stratégique à l’entrée sud de la mer Rouge et sur le golfe d’Aden,

Cité par le Policy Center for the New South, Emmanuel Véron, chercheur associé du Centre HEC de Géopolitique, a expliqué que la mer Rouge est un «espace fermé avec deux verrous, avec Israël au Nord et Djibouti au Sud». Selon lui, au niveau local, la stratégie se définit entre l’Arabie saoudite, Djibouti et le Yémen tandis que sur le plan régional, les tensions sont fortes entre le Moyen-Orient, l’Afrique, la Méditerranée orientale et le Proche-Orient. Enfin, sur le plan global, les rivalités sino-américaines et russo-américaines s’exercent avec en toile de fond une rivalité irano-saoudienne au Yémen.

Ainsi, la Chine «a nommé un envoyé spécial pour la région, et s’est trouvée un allié comme Djibouti, où elle a construit sa première base militaire en 2017». Pékin a ainsi consolidé sa présence en Afrique, éclipsant les anciennes colonies, nouant des échanges de plus en plus solides, faisant d’elle un interlocuteur privilégié sur le continent africain. De son côté, la Russie veut, elle, renforcer leurs influences dans la région en tentant de s’implanter au Soudan, où elle a un projet de base militaire, et pourrait s’implanter en Érythrée. Tandis que le Japon veut contrer l’influence chinoise et lutter contre la piraterie, qui freine l’avancée des navires et obligent ces derniers à passer par d’autres chemins.

De leurs côtés, les Américains réinvestissent cette zone en développant un concept de «régionalisation de la sécurité maritime», et ainsi assurer sa présence dans la région. En effet, la situation actuelle en mer Rouge est un moyen pour les États-Unis de reprendre la main dans la région, après notamment les tensions avec son ancien allié traditionnel l’Arabie saoudite et la présence de la Chine et ses récentes victoires diplomatiques, avec notamment l’accord de paix entre Riyad et Téhéran, en mas 2023. Cette situation conduit les États-Unis à protéger coûte que coûte cette mer, qu’ils peuvent contrôler au nord, car la « zone leur est aisément accessible par le canal de Suez et par les unités américaines venant de l’Atlantique. De plus, leur accès à l’océan Indien restera ouvert à l’est, rendant toujours possibles les bascules d’effort avec le théâtre Pacifique, facilitées par l’unicité du commandement INDOPACOM et ne nécessitant pas le déclenchement d’un conflit pour la réouverture risquée d’un passage maritime qui ne les intéresse finalement guère, tant que le canal de Suez reste sécurisé ».

Pendant ce temps, l’Iran, ennemi juré d’Israël, oscille entre des pays riverains liés à Téhéran, comme le Soudan, et d’autres liés à Israël comme l’Érythrée. Cette tension se traduit très souvent par des accusations mutuelles d’envoi de sous-marins et de velléités en vue d’établir des bases militaires dans les pays riverains. D’ailleurs, un autre pays surveille de près les projets engagés en mer Rouge, l’Arabie Saoudite, très intéressée par la découverte de pétrole en mer Rouge et par les grands projets industriels engagés dans l’Ouest du Royaume, reposant sur une connexion maritime entre l’Arabie Saoudite, l’Afrique, le Proche Orient, l’Europe et l’Asie.

Dans ce contexte géopolitique déjà tendu, la guerre entre les forces israéliennes et le Hamas, lancée le 8 octobre 2023 a envenimé la situation dans la région. Cette situation a créé deux clans, peut-être même trois, avec les pro-israéliens, les pro-palestiniens et les pays tenant à être neutre comme la Chine.

Toutefois, la politique militaire génocidaire menée par Israël à Gaza et dans le reste du territoire palestinien a poussé certains pays alliés à prendre la défense du peuple palestinien, tels l’Union africaine (55 membres), la plupart des États du Moyen-Orient (sauf les Émirats arabes unis), et notamment l’ayatollah iranien Ali Khamenei, qui a appelé les pays musulmans à rompre leurs liens économiques avec Israël et à réduire leurs exportations de pétrole et de denrées alimentaires vers ce pays.

D’autres organisations ont également vivement réagi à la situation à Gaza. Les Houthis qui représentent une organisation armée, politique et théologique zaïdite, proche de l’Iran. Le groupe yéménite mène des attaques contre les navires jugés proches d’Israël, et transitant par la mer Rouge. Comme l’a expliqué le porte-parole militaire des forces houthies, Yahya Saree, «les Houthis continuent de mener leurs opérations militaires contre l’ennemi israélien et mettent en œuvre la décision d’empêcher les navires israéliens de naviguer dans les mers d’Arabie et Rouge en soutien au peuple palestinien opprimé, et jusqu’à ce que l’agression contre nos frères en Gaza s’arrête».

2.     Les conséquences des attaques des Houthis

Or, les attaques maritimes menées par les Houtihs ont incité les Etats-Unis et leurs alliés à lancer une opération « Prosperity Guardian » (OPG), lancée par les États-Unis en décembre 2023. Le but est de protéger les navires commerciaux internationaux contre les attaques de drones et de roquettes, ainsi que la liberté de navigation en mer Rouge. Cependant, l’UE reste mitigée face à cette nouvelle alliance déployée par les États-Unis. Les Européens veulent assurer la sauvegarde de leurs intérêts commerciaux, tout en évitant de contribuer à l’aggravation des tensions au Moyen-Orient. Seuls la Grèce, le Danemark et les Pays-Bas soutiennent l’initiative, les autres veulent « trouver le bon équilibre », selon Farea Al-Muslimi, chargé de recherche pour le programme Moyen-Orient et Afrique du Nord de Chatham House,

D’après cette dernière, « l‘Europe essaie autant que possible d’éviter de nouveaux débordements dans la région à la suite de la guerre à Gaza, et la dernière chose que l’on souhaite est donc une nouvelle ligne de front active. En même temps, comment laisser les Houthis s’en tirer ? Car cela pourrait également inspirer d’autres milices dans la Corne de l’Afrique». Certains pays, comme la France, ont envoyé des navires militaires sur place afin de renforcer sa présence militaire en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, et assurer des missions de « sûreté maritime ». Interrogée par la Deutsche Welle, Elisabeth Kendall, experte du Moyen-Orient à l’université de Cambridge au Royaume-Uni, a dit craindre que « les Houthis, engagés depuis près de 10 ans dans une guerre civile et soutenus par l’Iran, ne soient pas le genre de groupe à se laisser décourager par ce genre d’action ».

 

D’autant qu’aujourd’hui, ils sont au centre des questions internationales et sont parvenus à perturber profondément les flux commerciaux vers l’Europe. Les transporteurs maritimes (MSC, Maersk, Hapag-Lloyd, CMA CGM…) et compagnies pétrolières (BP, Shell, QatarEnergy) ont annoncé leurs intentions de passer par le cap de Bonne-Espérance, à la pointe sud de l’Afrique, pour relier l’Europe à l’Asie, Cette situation allonge considérablement les trajets et par conséquent les délais d’acheminement et les tarifs du fret maritime.

D’ailleurs, selon le site spécialisé, Actu Transport Logistique, à partir du 15 janvier, « les prix pour transporter un conteneur depuis les ports asiatiques (y compris le Japon, l’Asie du Sud-Est et le Bangladesh) vers la région méditerranéenne vont subir une réelle inflation : de 2 000 $ (au 1er janvier) à 3 500 $ vers la Méditerranée occidentale et de 2 100 à 3 600 $ vers la Méditerranée orientale, soit 1 500 $ de plus qu’au premier jour de l’année. Les prix augmenteront également vers la mer Noire (de 2 150 à 3 650 $) et vers l’Adriatique (de 2 050 à 3 550 $) ». Ce dernier a indiqué que les hausses pour les conteneurs de 40 pieds « sont encore plus importantes, le transporteur doublant les tarifs FAK de 3 000 à 6 000 $ par FEU (standard, high cube et reefer) de l’Asie vers la Méditerranée occidentale ».

De fait, le trafic de porte-conteneurs en mer Rouge a chuté d’environ 70% depuis la mi-novembre 2023 en raison des attaques des rebelles Houthis, d’après Ami Daniel, patron d’une entreprise de conseil et d’expertise en transport maritime. Ce dernier a expliqué que « nos données montrent que depuis l’attaque du Galaxy Leader – un navire pris d’assaut le 19 novembre par les rebelles Houthis du Yémen qui détiennent toujours en otage les 25 membres d’équipage -, le nombre de rouliers – vaisseaux transportant des voitures – empruntant le cap de Bonne Espérance a triplé ».

Concernant les transporteurs de vrac, leur nombre a chuté de 15% en mer Rouge, seuls les navires pétroliers empruntent toujours le canal de Suez, accessible depuis la mer Rouge. Pour Ami Daniel, « cela va créer un problème de chaîne d’approvisionnement dans les années à venir parce que ça va prendre du temps avant de se régler ». De fait, les coûts vont se répercuter sur les entreprises, notamment les PME, mais aussi les consommateurs qui font déjà face à une forte inflation.

Les économistes s’inquiètent car les attaques des Houthis en mer Rouge ont également fait baisser le volume du commerce via le Canal de Suez de 42 % en novembre et décembre 2023. « Les plus grands porte-conteneurs étant principalement ceux qui n’empruntent plus le Canal de Suez, le déclin en quantité de conteneurs est encore plus important » a indiqué Jan Hoffmann, un responsable de l’organe de l’ONU chargé du commerce et du développement (CNUCED). D’après ce dernier, la baisse du transit des pétroliers est de 18 %, celle des cargos de vrac (grain, charbon…) de 6 % et les transports de gaz sont à l’arrêt.

Les tensions sont entrées dans une phase d’escalade depuis que les Houthis ont directement visé, le 9 janvier, un navire américain, après avoir pris pour cible, dans le cadre de l’opération menée par le groupe yéménite en solidarité avec le peuple palestinien de la Bande de Gaza. En effet, ces dernières attaques encore à l’écriture de cet article des cargos détenus ou exploités par des sociétés israéliennes, ou de transport de marchandises vers et depuis Israël.

La situation ne devrait pas s’atténuer, notamment après la résolution des Nations Unies prise le 10 janvier 2024, exigeant que les Houthis, qui contrôlent le nord du Yémen, mettent fin à leurs attaques en mer Rouge.

Conclusion

La géopolitique joue un rôle central en mer Rouge. Les rivalités entre puissances occidentales dans la région et les ambitions des pays émergents ou des puissances régionales « d’affirmer des prétentions que ne contrôlent plus les grandes puissances » pourraient maintenir une forte pression dans la zone.

D’autant que la tension en mer Rouge ne devrait pas s’estomper d’ici peu car deux visions idéologiques s’opposent sur la situation à Gaza. Alors que le secrétaire américain à la défense, Lloyd J. Austin, s’est entretenu le 26 janvier 2024 avec son homologue israélien, Yoav Gallant, pour réitérer le soutien des États-Unis au « droit d’Israël à se défendre », les Houthis ont assuré que toute action contre eux «entraînerait une réaction», exigeant «l’arrêt immédiat des attaques israéliennes contre la Bande de Gaza, qui portent atteinte aux droits, aux libertés, à la paix et à la sécurité de la région».

La situation en mer Rouge pose la question de la géopolitique du Canal de Suez, lui-même lié à cette mer. Sonia Le Gouriellec, chercheure associée au Centre HEC de Géopolitique a expliqué que « le nouveau poids stratégique du canal de Suez, dans un monde qui n’est plus unipolaire et dominé par les États-Unis » est crucial. Selon elle, « le système international, est marqué par le désordre et la multipolarité, avec des conflits ouverts sur de nombreux fronts au gré des changements d’alliance. Les conflits ne sont pas tous liés, les puissances globales ne les motivent pas nécessairement, et pour citer Achille Mbembe, une nouvelle géopolitique est advenue : il n’existe plus de scène périphérique ».

Bibliographie

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PS avec AFP. (11.01.2024). Le transport maritime s’effondre de 70% en mer Rouge. BFMTV. https://www.bfmtv.com/economie/international/le-transport-maritime-s-effondre-de-70-en-mer-rouge_AD-202401110176.html

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https://www.lopinion.fr/economie/attaques-en-mer-rouge-le-commerce-maritime-mondial-perturbe

 

https://www.actu-transport-logistique.fr/journal-de-la-marine-marchande/shipping/mer-rouge-apres-la-23e-attaque-contre-un-navire-les-taux-de-fret-semballent-883054.php

 

 

[1] Le ministère palestinien de la Santé à Gaza a annoncé le 26 janvier 2024 que le bilan dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre s’est alourdi à 26 083 morts et 64 487 blessés, au 112ème jour de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.

[2] Hamas : groupe terroriste et organisation politique palestinienne d’inspiration islamique favorable à la lutte armée contre Israël pour libérer les Territoires palestiniens occupés

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